WP 4 – Diagnostic précoce et allocation des ressources

Développement et validation de biomarqueurs pour un traitement approprié et rapide aux urgences : cela inclut l’expertise en protéomique, cytométrie en flux, spectrométrie de masse et tests au point de soins. Plusieurs études sont en cours pour tester de nouveaux biomarqueurs spécifiques des infections bactériennes, ainsi que des domaines innovants pour identifier des candidats pour la détection des fractures osseuses. La subvention CARNOT a été obtenue et permettra de poursuivre les recherches sur ces sujets.

Au-delà des biomarqueurs, un large domaine de recherche et d’expertise concerne les outils de diagnostic précoce pour les conditions graves, en particulier en ce qui concerne les maladies thrombo-emboliques. Après plusieurs publications majeures dans le JAMA, il reste encore des besoins non satisfaits pour évaluer le parcours diagnostique optimal pour l’embolie pulmonaire. Le développement et la validation d’une nouvelle stratégie diagnostique complète est un projet en cours qui, espérons le, aidera à réduire le temps de réponse et à améliorer les résultats pour les patients tout en garantissant une rentabilité.

De plus, ce projet de travail a démontré une grande expertise dans la compréhension de l’impact des épidémies virales et de leurs conséquences, en produisant des publications pionnières sur les variantes du COVID-19 et en se concentrant sur les épidémies virales récurrentes et leur effet sur les soins aux urgences et la santé publique en général. Un large réseau de surveillance (30 centres, coordonné par ce projet de travail) de patients aux urgences présentant des infections virales a déjà été mis en place, ce qui permettra de réagir de manière très réactive en cas d’épidémies récurrentes ou de toute nouvelle maladie infectieuse émergente. Enfin, un grand réseau de patients aux urgences atteints de cancer sera lancé par la FHU dans 60 services d’urgence en France, dont l’objectif principal sera d’étudier les performances diagnostiques des outils usuels dans cette population spécifique, en particulier pour diagnostiquer les infections chez les patients immunodéprimés – un domaine qui n’a pas été suffisamment étudié.

Dr Donia BOUZID

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